Après des années de valses-hésitations, les responsables politiques français semblent avoir pris la mesure de l’enjeu du secret des affaires pour l’avenir de notre économie. Après le dépôt au cœur de l’été d’une proposition de loi sur le sujet par le groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, c’est au tour des élus français au Parlement européen de se saisir du dossier. C’est en effet Constance Le Grip (UMP) qui mènera les débats sur la directive « secrets des affaires » le 11 novembre en commission des affaires juridiques à Strasbourg. Cet engagement, apparemment unanime, laisse espérer des avancées concrètes dans les mois qui viennent, tant au niveau français qu’européen.
Reste à convaincre l’opinion de l’urgence d’une législation efficace sur ce sujet. Ce n’est pas gagné tant les a priori sont forts.
Cliquez ici pour lire l'article d'Olivier Cousi paru sur le site Le Monde.fr le 10 novembre 2014.