25 mars 2019
Publication | Contentieux | La Tribune Afrique
Tribune rédigée par Michel Pitron, avocat associé de la ligne de métiers Arbitrage & Contentieux de Gide, publié dans La Tribune Afrique du 25 mars 2019.
Le récent acquittement de Laurent Gbagbo par la Cour Pénale Internationale relance le débat sur son existence et son remplacement par les autres institutions compétentes pour connaître des crimes contre l'humanité.
Le 15 janvier 2019, après plus de 7 ans de procédure et d'incarcération, Laurent Gbagbo a été acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI) des accusations de crimes contre l'humanité perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d'Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011. Cet acquittement survient quelques mois après celui prononcé par la Cour d'appel de la même CPI au bénéfice de Jean-Pierre Bemba après 10 ans d'incarcération, condamné pour sa part en première instance pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en République centrafricaine.
L'acquittement de Laurent Gbagbo est considéré par certains observateurs comme l'échec de trop, qui illustre les carences de la CPI instituée par le Statut de Rome en 1998, et pose la question de son existence même.
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