En trois lignes il est osé mais nullement impossible de dire que le droit du travail français est sans doute arrivé au bout de sa logique première qui consistait à empiler les acquis issus des réformes successives, tel un trésor de guerre et, parallèlement, à autoriser employeurs et syndicats à déroger à la norme supérieure par une norme ou décision d'autorité inférieure mais plus favorable à la "partie faible" au contrat de travail… Mais aussi plus coûteuse…
En trois lignes on peut encore tenter d'expliquer que le législateur français n'entreprendra plus guère de réformes "sociales" sans y avoir été incité par les partenaires sociaux désormais invités à fournir le canevas de ce qu'ils considèrent comme utile et juste dans le vaste domaine qui leur est confié. C'est la loi négociée qui répond par l'amplitude de son champ et l'uniformité de ses effets, à l'inéluctable "balkanisation" d'un droit conventionnel toujours plus déconcentré…
En trois lignes on peut aussi relever que le droit du travail, dans notre pays comme dans ceux qui composent la désormais imposante Union européenne, se "fondamentalise" à l'instar d'autres réalités politico-culturelles et qu'au moyen notamment de la procédure de QPC devant le Conseil constitutionnel, il subit régulièrement par le truchement de telle ou telle de ses règles un test de conformité aux droits et libertés fondamentales, ossature de notre système juridique…
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