11 septembre 2020
A l'initiative de Jean-Dominique Senard, président du Groupe Renault, vice-président de l’Institut Montaigne et d'Yves Perrier, directeur général d’Amundi, président du Comité Médicis, l'Institut Montaigne et le Comité Médicis publient aujourd'hui leur rapport "Le capitalisme responsable : une chance pour l'Europe". Christian Nouel, associé de notre ligne de métiers Droit Fiscal et président de la Fondation Croissance Responsable, hébergée par l'Institut de France, est l'un des trois rapporteurs de ce rapport.
Face à l'urgence environnementale et celle de la reprise économique, l’Europe doit saisir l’opportunité de mettre en œuvre un capitalisme responsable, nouvelle figure du capitalisme, pour en faire le principe de sa refondation conforme à sa philosophie d’origine : « l’économie sociale de marché ».
Ce rapport propose un ensemble ordonné de mesures destinées à assurer croissance et indépendance aux entreprises et aux nations européennes. Il définit des priorités claires : libérer des financements de long terme pour les entreprises responsables, reprendre la main sur l’information comptable, financière et extra-financière, et créer un cadre juridique commun.
“La mondialisation ne va pas s’interrompre, mais elle devra être gouvernée de manière à ce que, grâce aux échanges qu’elle permet, l’indépendance et la cohésion des nations européennes soient assurées. Ce sera une des responsabilités des entreprises. La question du capitalisme responsable doit ainsi être au coeur d’une refondation de l’Union européenne. Le temps qui s’ouvre sera celui d’un New Deal entre chaque nation européenne et ses entreprises, avec, en son centre, l’idée de responsabilité.” expliquent les deux présidents du groupe de travail en charge de ce rapport, Jean-Dominique Senard et Yves Perrier.
Le capitalisme responsable : un modèle alternatif durable et à la hauteur des défis de notre temps
Selon ce rapport, le capitalisme responsable n’est pas seulement l’accompagnement moral du capitalisme financier, mais la proposition d’un modèle à la hauteur des défis de notre temps. Il s’organise autour de trois points cardinaux :
Les institutions, mécanismes et instruments financiers sont la clé d’un tel projet. C’est la raison pour laquelle ce rapport porte une attention particulière aux besoins des entreprises européennes.
Trois priorités identifiées pour créer un mouvement européen :
1. Favoriser des investissements de long terme en Europe, alors que le capitalisme de court terme prévaut aujourd’hui
2. Reprendre la main sur l’information comptable, financière et extra-financière, pour les mettre en accord avec les valeurs européennes
3. Créer un cadre juridique commun pour accompagner les entreprises européennes responsables
>> Cliquez ici pour consulter ce rapport et ici pour découvrir le résumé des 17 recommandations.
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